Aussi loin que je m'en souvienne je ne me suis jamais demandé si Emma irait à l'école. Cela faisait parti de mes certitudes. Aller à l'école.
Et cette année encore j'ai fait confiance.
Si vous aviez suivi nos péripéties de l'année dernière, vous vous souvenez surement des montagnes russes émotionnelles que nous avions ressenti.
Pourtant, c'était loin d'être la première année ou le flou autour de l'école c'était présenté.
En moyenne section, aucune AESH n'avait été mandatée pour Emma. Et pourtant, jamais je n'aurais imaginé une autre voie pour elle. Il fallait qu'elle aille à l'école. Il faut dire que nous avons de la chance, car la directrice a toujours tout fait pour nous épauler, et nous faciliter le quotidien. Y compris, nous contacter tard le soir pour nous aiguiller sur des démarches administratives liées aux AESH.
J'aime l'école. J'ai toujours aimé l'école.
Cette année, pas d'inquiétude, renouvellement de l'AESH-i qui a donné son accord pour revenir soutenir Emma une 2e année. Un vrai confort. Mais voilà, une partie de l'école a brulé cet été, endommageant la Perkins et le tapis antidérapant. Un moindre mal puisque le matériel électronique (l'ordinateur pour l'AESH et l'embosseuse) étaient stockés à l'inspection académique.
Je nous trouve toujours chanceux malgré tout car nous sommes extrêmement bien accompagnés d'une façon générale. La Perkins et le tapis ont été renouvelés à neufs et sont déjà à l'école partiellement reconstruite.
Alors quand j'entends que certains enfants ne pourront pas aller à l'école faute d'AESH ou faute d'un.e directeur.rice qui connait la loi, j'ai une pensée attristée pour tous ces enfants et leurs parents, tontons et tatas, papis et mamies, frères, soeurs,... Aller à l'école ne devrait être que joie et plaisir.
C'est un combat permanent, et sans relâche.
Soyons forts
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